De la relative précarité de l’entrepreneur

Récemment, un client me faisait part de son inquiétude. Il manquait en effet de visibilité sur son chiffre d’affaires pour les prochains mois, son carnet de commandes étant assez maigre. Pour un entrepreneur, cette situation peut donner un sentiment – justifié – de précarité. Et cette sensation peut être accrue par la petite taille de l’entreprise.  

précarité entrepreneur

Image par Mario de Pixabay

Oui, un entrepreneur peut avoir une sensation de précarité, a fortiori lorsque la situation est tendue. Et certaines activités peuvent renforcer cette sensation de précarité : un « panier moyen » d’un montant assez faible, des clients qui se décident au dernier moment, des prestations ou produits qui engendrent peu de récurrence… Oui, et dans ces conditions, mieux vaut s’être organisé pour avoir les charges fixes les plus faibles fixes possible ! Dans l’excellent livre « Company of One« , Paul Jarvis décrit les quatre qualités clés d’une petite entreprise :

  • La résilience : la capacité et le courage de rebondir et réagir face aux difficultés, ce qui implique :
    • Accepter la réalité
    • Avoir une vision très claire de son but
    • Être capable de s’adapter
  • L’autonomie et la maitrise : maitriser parfaitement le cœur de métier et les fonctions clés complémentaires, dont le commercial
  • La vitesse : faire preuve de souplesse, de réactivité et de rapidité
  • La simplicité : faire toujours le plus simple, le plus léger

Livre développement commercial

Dans cette démarche de « lutte contre la précarité de l’entrepreneur », la maitrise de la démarche commerciale est essentielle. Si vous savez comment gagner et fidéliser des clients, vous maitrisez le cours de votre chiffre d’affaires : vous pouvez donc dépasser cette sensation de précarité et ressentir au contraire de la sérénité. Et ce sentiment sera renforcé si votre chiffre d’affaires repose sur un grand nombre de clients. 

Et revenons un instant sur cette sensation de précarité que peut ressentir l’entrepreneur, et comparons-la avec la sécurité supposée du salarié. De quoi dépend celle ou celui qui est dans le statut de salarié ? D’un patron, d’une direction, ce qui équivaut à un seul client. Le salarié peut subir une décision arbitraire, voire injuste ou idiote, qui met un terme à son travail. Alors, certes, en France les salariés bénéficient d’une protection très importante. Mais celle-ci n’apporte aucune garantie sur le fait que le salarié va trouver un nouveau travail. Et si vous prenez le cas des séniors, j’ai très clairement la conviction que le statut d’entrepreneur apporte beaucoup plus de sécurité !

1 réponse
  1. Yves C.
    Yves C. dit :

    Entièrement d’accord !
    J’ajouterais : la capacité à créer ses propres outils.
    En période creuse j’ai passé une grosse semaine à élaborer ma « machine à propale » . Résultat : maintenant je fais des propales plus sûres , plus vite … en toute simplicité !

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